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13. Être freelance et monter une startup – avec Antoine Legendre

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Invité du jour

Antoine est freelance en UX/UI design depuis ses études. Après s’être confronté à une période de trop-plein dans son activité où il n’avait plus le temps de « gérer » son entreprise, il décide de créer lui même une solution.

C’est alors qu’Antoine a monté sa startup, en fondant Freebe, un outil de gestion intelligent de notre activité de freelance. Dans cet épisode, on parle de son parcours du freelancing à la création de sa boite, des étapes pour monter ce projet de startup, et aussi de son organisation entre ses deux rôles.

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Comment monter une startup quand on est freelance ?

Dans cet épisode, on a beaucoup parlé de la manière dont Antoine cumule ses deux activités de freelance en UX/UI design et de fondateur de startup.

Je souhaitais donc revenir dans cet article sur 3 points qui me semblent vraiment importants pour réussir cette aventure, à la fois pour être productif et bien s’organiser, mais aussi pour avoir de la clarté sur ses besoins financiers, notamment dans le cas où on souhaite investir dans sa startup ou tout autre projet que l’on souhaite développer en plus de notre activité de freelance.

Ces 3 points s’appliquent en réalité à tout indépendant, mais lorsqu’on mène un projet entrepreneurial en plus, on n’a plus vraiment le choix que de mettre de l’attention dessus.

S’observer pour déceler la magie du flow

Le premier point qui me semble réellement essentiel à rappeler, est cette notion de « flow » dont on a brièvement touché quelques points dans l’épisode.

Ce que j’appelle notre « Zone de flow », ce sont ces moments où nous sommes les plus productifs et créatifs, où toutes nos tâches s’enchainent avec fluidité. Bref, ces moments où on avance réellement.

Quand on n’a pas encore trouvé cette zone, ou alors qu’elle semble nous apparaître de manière hasardeuse et aléatoire, on peut souvent être victime de procrastination et donc de repousser les choses qui pourtant feraient toute la différence dans notre activité.

Comment trouver notre zone de flow ?

Pour identifier ces moments de flow, et ensuite y faire appel de manière consciente, la clé est de s’observer en continu.

À chaque fois que vous sentez que vous êtes dans cette zone productive et fluide, demandez vous quels sont les critères qui sont réunis à cet instant précis.

Est-ce l’endroit où vous travaillez ? Le moment de la journée ? Le silence ou au contraire la musique qui passe dans vos oreilles ? Est-ce votre repas du midi qui joue sur votre énergie ? Avez-vous pris le temps de noter toutes vos tâches avant de travailler ? Ou de couper toutes les distractions autour de vous ?

L’idée est de petit à petit identifier les ingrédients qui vous permettront de retrouver votre zone de flow afin d’y accéder de plus en plus souvent et donc d’avancer dans vos projets.

Voyez cela comme une sorte d’expérience scientifique où vous testez différentes hypothèses pour comprendre l’énigme que vous êtes.

S’associer pour avancer

Un autre sujet que l’on aborde avec Antoine dans l’épisode, est le pouvoir de l’association.

Effectivement, c’est LE conseil qu’il donnerai que de s’associer dès le début de l’aventure entrepreneuriale, même en étant freelance.

D’une part cela permets d’apporter bien plus de valeur à ses clients, avec des compétences complémentaires que l’on peut assembler pour mener des projets avec un champ d’action plus étendu, ou alors avec des compétences similaires permettant de travailler sur des projets plus conséquents avec davantage d’éléments à produire.

Antoine préconise par exemple un trio design/développement/marketing pour la création de sites webs et d’applications, permettant de couvrir l’ensemble des besoins de ce genre de projets.

De mon côté, je vois également énormément de bénéfices à l’association sur un autre point : celui de la productivité. Pour illustrer mon point, un exemple :

Au sein de notre programme SURF en Freelance, nous mettons en place entre nos membres des partenariats de responsabilité.

L’objectif de ces partenariats est de mettre en place un système de stimulation co-créé poussant chacun des partenaires à passer à l’action. Parce qu’il est bien plus difficile de ne pas faire les choses quand on sait que quelqu’un va nous demander des comptes à la fin de la journée.

L’idée pour vous est donc de vous associer avec quelqu’un pour vous challenger à avancer sur les points importants de votre activité, sans forcément travailler ensemble sur les projets clients.

Vous pourriez par exemple envoyer chaque matin votre to-do list ou votre tâche la plus importante à réaliser dans la journée à un collègue freelance, et faire le point ensemble sur l’avancée des choses en fin de session de travail.

Je parle un peu plus de ce sujet dans cet article que j’ai rédigé pour le blog Crème de la Crème.

 

L’approche scientifique pour fixer ses tarifs

Une des raisons derrière la citation d’Antoine ci-dessus, est le financement de sa startup.

On ne verra surement jamais Freebe et Antoine figurer dans un article qui parle de millions d’euros de levées de fond comme on peut voir pour certaines startups du « marché » du freelancing.

Effectivement, Antoine n’avait pas du tout envie de partir à la recherche d’investisseurs pour financer la création de Freebe, c’est d’ailleurs un point sur lequel on se retrouve dans notre approche de l’entrepreneuriat.

Nous voyons tous les deux le freelancing comme une alternative à la vision « classique » de l’entrepreneuriat. Si j’utilise un bel anglicisme, je pourrais presque parler de « slow entrepreneurship ». C’est à dire avoir recours à nos propres financements, plutôt que des financements extérieurs.

Notre capacité à être très rapidement profitable en tant que freelance, nous permets par la même occasion de pouvoir investir dans d’autres projets que l’on mène.

C’est de cette manière qu’Antoine à démarré le développement de Freebe, en utilisant les revenus de son activité de freelance pour financer les premières actions nécessaires.

Pour ce faire, c’est important d’avoir une certaine clarté sur la gestion de ses finances. Impossible dans ce cas de figure de tarifer ses services au doigt mouillé ou en reproduisant les tarifs observés chez d’autres freelances.

On parle dans l’épisode d’une approche plus scientifique de la tarification, basée sur nos besoins et nos aspirations.

Tu as besoin de combien ?

C’est la question que pose Antoine en fin d’épisode. De combien tu as besoin pour subvenir à ton mode de vie ? Et donc la question qui en découle est la suivante : combien tu as besoin de facturer par jour pour arriver à ce niveau de rémunération ?

Antoine propose ici de calculer méticuleusement combien de jours tu seras capable de travailler dans une année, en prenant en compte tes congés, le temps passé à travailler pour ta propre activité et pas pour les clients, les week-ends, …

Je t’invite également à te demander combien de jours tu souhaites réellement travailler chaque semaine, et dans l’année au global, soit : quel est le mode de travail que tu souhaites avoir ?

Car comme tu le sais surement déjà, j’ai une conviction qui drive tout ce que je fais en tant que freelance :

Notre activité professionnelle est un outil pour créer notre mode de vie idéal, un tremplin pour nous créer la vie qui nous inspire.

Voici donc quelques exemple de cette approche de ta tarification :

  • Si tu as besoin de 3000€ de chiffre d’affaire par mois pour être confortable, et que tu souhaites travailler pour des clients seulement 10 jours dans le mois, tu dois facturer ta journée pour ton client au moins 300€.
  • Ton mode de vie idéal, est de faire un voyage de 3 jours chaque mois dans une ville en Europe. De combien tu as besoin pour vivre ce mode de vie là ? Quel tarification tu mets en place pour pouvoir vivre ça ?

Personnellement, mon objectif avant la fin de l’année est d’investir dans un van pour voyager. J’ai donc pris en compte cet objectif de mode de vie dans la tarification de mes services, pour pouvoir mettre de l’argent de côté à la fin de chaque mission afin de faire cet investissement.

J’espère que cet épisode t’a plu et que les 3 points de cet article t’apportent des clés pour avancer dans ta vie de freelance et tes éventuels projets que tu développes en même temps.

Si tu n’utilises pas encore Freebe, je te recommande vraiment d’aller y jeter un coup d’oeil et tester la solution qu’à créée Antoine.

J’en suis moi même très satisfait, et c’est pour ça que je te partage ici un lien pour le tester gratuitement pendant 2 mois 

Tu veux tester l'outil qu'a créé Antoine ?

Freebe est un outil de gestion intelligent de ton activité de freelance, j’en suis moi-même utilisateur et ça me permets de gagner énormément de temps au quotidien. Pour que tu puisses aller le tester, je te donne accès à 2 mois de tests gratuits (et sans avoir à entrer tes infos bancaires)

Les références de cet épisode

 

L’ambition du podcast Young, Wild & Freelance est de devenir un réel outil de travail et d’apprentissage pour les freelances, un compagnon pour se poser les bonnes questions et passer à l’action chaque semaine pour construire une activité professionnelle qui nous ressemble, nous inspire et prospère.

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