La liberté de choisir ses clients idéaux

Quand je demande aux freelances que je rencontre pourquoi ils se sont lancés dans cette aventure, leur réponses tournent très souvent autour d’une thématique centrale : la liberté.

Et finalement c’est l’expression de cette « liberté » qui varie d’une personne à une autre.

Pour certains, c’est la liberté de travailler quand ils veulent (à la différence d’un emploi salarié où on nous impose des horaires spécifiques).

Pour d’autres, c’est la liberté de travailler où bon leur semble – que ce soit dans les co-workings parisiens, à la campagne, ou même sur la route en nomadisme total.

Pour Laura, sa liberté s’exprime en priorité par la capacité de choisir ses clients.

Ça veut dire quoi « choisir ses clients » ?

Quand on connait bien Laura, on se rends réellement compte de ce pour quoi elle fait tout ce qu’elle fait. Autant sous sa casquette d’influenceuse que celle de créatrice de contenu freelance, elle valorise avant tout la rencontre et l’échange.

C’est d’ailleurs un des facteurs qui fait son grand succès sur Instagram du fait de sa très grande proximité avec ses abonnés, qu’elle rencontre à chaque fois qu’elle en a l’occasion. Autant de personnes aux parcours et aspirations différents, mais qui se retrouvent le temps d’un moment de plaisir autour d’un brunch.

Pour Laura, choisir ses clients équivaut à partir à la rencontre de personnes avec des projets qui l’inspirent : ceux qui quittent leur job pour monter un petit café à concept, ou qui décident de vivre leur rêve et ouvrir un restaurant.

T’as des compétences qui sont rares, d’une certaine manière, et la question c’est « À qui t’as envie de les donner ces compétences ? À qui t’as envie de les offrir ? » 

Apprendre à dire « non »

Avec cette question, Laura touche du doigt une compétence qui est pour moi indispensable à développer lorsqu’on est freelance : la capacité à dire « non ».

Dans l’épisode 1 du podcast,  Yohanna l’effleure aussi sous un autre angle, c’était d’ailleurs le conseil majeur qu’elle donnerait à elle-même si elle devait recommencer au début :

La première chose que je dirais c’est de ne pas aller trop vite, et de prendre le temps de se poser les bonnes questions. On a tendance à se dire « Faut que je mange, faut que je mette ça en place pour avoir des clients, … » […]

Et je ne peux que souligner l’importance de ce point.

Quand on se lance dans notre aventure de freelance, et même parfois pendant longtemps après, il est beaucoup trop facile d’accepter toutes les propositions de mission qui arrivent sans forcément y réfléchir. 

Et en même temps ce n’est pas si étonnant si on n’a jamais fait ce travail de réflexion sur ses clients idéaux. Tout simplement parce qu’on manque de filtre et d’outils pour choisir.

Et pour ça, je trouve que les questions cumulées de Laura et Yohanna sont très puissantes :

• Qui j’ai envie d’être en tant que freelance ?
• Est-ce que cette personne mérite mes compétences ?

Et la question que je rajouterai donc est la suivante : est-ce que cette mission, et ce client, me rapprochent de la vie de freelance que je souhaite mener ? 

Cette semaine je vous invite vraiment à vous demander qui sont les personnes que vous avez envie de servir avec votre activité, et à commencer à dresser le portrait tes clients idéaux.

Et ensuite, comme Laura, partez à leur rencontre.

Bonne écoute, et à la semaine prochaine !