Le cercle vertueux de la contribution

On peut être une source de croissance et de développement pour quelqu’un d’autre, même si cette personne ne nous a jamais rencontrés.

Tu te demandes peut-être ce que j’entends par cette phrase, et pourquoi c’est pertinent pour ton activité d’indépendant.

Elle parle d’un des leviers de développement et de croissance les plus importants pour ta vie et ton business : les autres êtres humains de cette terre.

Pour décortiquer ça, revenons en 2014.

Un beau vendredi ensoleillé de Novembre, quelques mois après mon arrivée à Paris, ma vie a changé du tout au tout. J’ai 20 ans, et mon père meurt subitement d’une rupture d’anévrisme.

Tu t’en doutes, cela a eu d’immenses répercussions sur ma manière de voir le monde et de voir ma vie.

Depuis cet événement tragique, je me suis questionné maintes et maintes fois sur le sens que j’avais envie de donner à mes actions, mes journées et plus globalement, mon temps ici sur cette planète. 

C’est à mon sens cet événement ce qui m’a mené des années plus tard à me demander à quoi je voulais que ressemble une vie « bien vécue » pour moi, et à me questionner sur la place que j’avais envie de donner au travail dans cette vie.

Mes réflexions, suite à la mort de mon père, m’ont apporté un éclairage sur ce que moi, je souhaitais faire de mon travail. 

Cette réflexion s’est manifestée en moi par la voie de l’entrepreneuriat indépendant qui m’offre le luxe de définir sur-mesure ce que je souhaite vivre.

Je me suis mis à remettre en question de nombreuses règles qui s’étaient imposées à moi, et j’ai démarré un chemin fascinant de connexion à mes valeurs et ce que je voulais vraiment vivre.

Et c’est là qu’on commence à toucher au pouvoir « des autres » pour nos vies.

Mon père, alors qu’il n’est plus de ce monde, m’a apporté certains des plus beaux cadeaux de prise de conscience de ma vie.

Grâce à un autre être humain, j’ai compris ce que je voulais vraiment faire, et dans quel sens je souhaitais avancer.

Sans lui, et sans son départ, je ne serais pas où j’en suis aujourd’hui.

Je ne dis pas que je te souhaite de vivre des évènements tragiques et douloureux pour te questionner sur ce que tu veux vraiment faire de ta vie, bien au contraire.

Mais cet évènement illustre à merveille ce que j’appelle « Le cercle vertueux de la contribution »

Ces prises de conscience sur ce que je voulais faire de ma vie et mon travail ont éveillé en moi une envie profonde de contribution.

C’est ce qui m’a poussé à vouloir soutenir les personnes qui, comme moi, osent remettre en question la place du travail dans leur vie. 

Et ces personnes, c’est toi qui me lis.

Tu m’inspires. 

Toi et tes rêves, tes aspirations, tes projets, tes peurs, tes doutes, tes frustrations.

Et ça aussi, c’est un cadeau de mon père.

Tu ne l’as jamais rencontré, mais quelque part il contribue aussi à ton chemin à travers moi.

Sa philosophie de vie et son départ m’ont poussé à revenir à ce qui est le plus important pour moi, et à m’engager pour donner un vrai sens à mon travail.

Il a contribué à ma vie comme personne, ce qui me pousse à contribuer à la tienne du mieux de mes compétences, ce qui j’en suis convaincu t’aidera à contribuer à celle de tes clients et de ton entourage par la suite.

Tu n’as jamais rencontré mon père, peut-être même que je ne t’ai jamais rencontré en vrai ni même échangé avec toi sur internet, mais rien que de savoir que tu es là, quelque part, à mener des projets qui font sens pour toi ça me remplit d’une énergie de contribution puissante.

C’est cette énergie qui me donne la capacité de me dépasser, et le fait de contribuer de cette manière me revient sous TELLEMENT de formes bénéfiques par ailleurs.

C’est un cercle vertueux où plus je donne, plus je reçois, plus je contribue, plus on me rends la pareille.

Alors voilà ce que j’ai envie qu’on retienne tous de ce sujet : le meilleur moyen de grandir, autant dans la vie que dans nos activités professionnelles, c’est de contribuer à la vie des autres.

La vie te le rendra.

J’ai hâte de continuer à contribuer à ton aventure indépendante, 

Thomas Burbidge