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04. Trouver les verbes de sa vie – avec Anthony Payet

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Invité du jour

Anthony Payet est freelance en conduite du changement, et un grand passionné d’innovation. Après avoir travaillé avec de nombreux groupes du CAC40 il trouve l’amour dans une quête : créer le futur de l’éducation.

Dans cet épisode, on parle ensemble de comment la formation doit évoluer pour préparer les professionnels de demain : des personnes autonomes, résiliantes, et qui connaissent les verbes de leur vie.

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  « Trouver les verbes de sa vie »

Anthony se lance en freelance pour la liberté, et quand il raconte tout son cheminement on sent qu’il en avait besoin. Je me suis bien reconnu en lui et son bouillonnement d’idées et d’enthousiasme.

De la fondation de son premier business innoVan – à ses voyages aux quatres coins du monde et enfin à la découverte récente de son projet de coeur sur la transformation de l’éducation avec la business school de Pau – c’est toujours la liberté d’agir pour ce qui l’inspire qui l’a drivé.

Il le souligne d’ailleurs une fois de plus quand il parle de ses clients idéaux, sujet que l’on à déjà traité dans le podcast avec Laura :

Pour moi le client idéal, c’est le client qui me donne carte blanche

Dans sa vie de freelance, Anthony accompagne ses clients dans la conduite du changement. Et son client le plus récent est l’ESC Pau Business School, une école de commerce avec qui il cherche à réinventer les méthodologies de la formation et de l’éducation.

Le futur de l’éducation 

Pendant notre échange, nous avons énormément discuté de comment la formation et l’éducation se doit d’évoluer pour préparer les étudiants au futur du monde du travail et aux besoins grandissants en autonomie, notamment pour ceux qui deviendront un jour freelances.

Pour cela, Anthony incite les étudiants à adopter dès leurs premières années d’études une posture active d’apprenant, et prendre la responsabilité de son éducation et de sa formation tout au long de sa vie. C’est d’ailleurs une qualité essentielle à développer lorsque l’on est freelance et que l’on doit développer de nouvelles compétences et traits de caractère pour vivre au mieux notre activité entrepreneuriale. 

Face à un monde en constante mutation, le rôle de l’éducation semble donc s’éloigner de l’apprentissage d’un métier. Anthony partage qu’il faut préparer les étudiants à vivre et gérer le « chaos », voir même à le provoquer pour en soutirer des leçons importantes sur soi, et son activité professionnelle.

En somme, le futur de l’éducation, c’est apprendre à surfer sur les vagues de sa vie professionnelle et personnelle, et avoir les ressources nécessaires pour réagir quand les vagues deviennent plus grandes que prévues ou évoluent.

Définir son cap et jouer un rôle

Si je ne devais retenir qu’une seule chose de notre échange, c’est l’invitation d’Anthony a identifier le rôle que l’on veut jouer dans notre vie. Cela fait écho aux différentes questions d’introspection que nous avons déjà abordées dans le podcast, et Anthony apporte un nouvel outil pour aller encore plus loin : les verbes de notre vie.

Il tire cet exercice d’une lettre ouverte de Sarah Roubato à un adolescent :

Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? Voilà des années qu’on te la pose cette question. Et pour celui qui te la pose, elle ne se réduit qu’à une chose : ton métier. Moi j’aurais une autre question à te poser : Quel est le verbe de ta vie ? Pas le métier, non, le verbe. 
Sarah Roubato – Lettre à un ado

Pour Anthony, les trois verbes qui définissent sa vie et son activité de freelance sont les suivants : apprendre, explorer et agir. 

Il dit que s’il ne réponds pas à l’un de ces trois verbes avec son activité, alors il est dans le faux, et ne nourrit pas ses aspirations et le rôle qu’il souhaite jouer.

 

 Ne te mesure ni au temps, ni à ton travail

Pour approfondir sur cette notion de « rôle », le conseil qu’Anthony partage est d’incarner pleinement sa posture dès notre premier jour en freelance, comme si cela faisait déjà des années que nous faisions notre métier.

C’est le fameux « Fake it till you make it ».

Ce qu’il souligne ici, c’est l’importance de décorréler sa valeur de ses années d’expérience.

Pourquoi ?

Car pour Anthony la légitimité sur un sujet n’est pas une question d’âge ou d’années, mais plutôt de contenu et de connaissances. Une personne qui fait beaucoup de recherches, produit du contenu, et créé des prototypes et des études de cas aura ainsi bien plus de légitimité qu’une personne qui ne créé rien mais fait le même métier depuis 10 ans.

Un autre point qu’il aborde au sujet de la mesure de notre valeur, c’est l’importance de ne pas s’identifier à notre travail, notamment quand une mission se passe mal, chose qu’il a vécu avec un très grand client.

Si vous mesurez votre valeur selon votre travail, alors vous n’aurez pas le droit à l’erreur. Et si vous n’avez pas le droit à l’erreur, alors vous n’apprendrez jamais. Alors embrassez le chaos, et laissez votre travail à sa place : un outil pour apprendre, explorer, et agir. Comme les verbes de la vie d’Anthony.

Belle écoute ! J’espère que le fourmillement de VivaTech ne t’as pas trop dérangé  

L’ambition du podcast Young, Wild & Freelance est de devenir un réel outil de travail et d’apprentissage pour les freelances, un compagnon pour se poser les bonnes questions et passer à l’action chaque semaine pour construire une activité professionnelle qui nous ressemble, nous inspire et prospère.

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